vendredi 17 janvier 2014

Maternelle à la maison

Alors ça y'est!  La petite dernière revient à la maison. Je pense que dans son cas c'était, malgré la bonne volonté du professeur, un emmerdement total.  Elle voulait lire, voulait des devoirs, voulait écrire, ça n'allait pas assez vite et en plus, elle s'ennuyait. De moi, de la maison, de jouer. Est-ce des raisons valables me direz-vous?  Hum....oui!  Il y a quelques années, j'aurais hésité disons, plus longtemps.  Aujourd'hui, non.  La vie est trop courte.  Elle fera ses apprentissages quand elle le voudra (en partie quand même).  Elle est jeune et plus jeune que les autres, mais a l'habitude d'être avec des grands.  Elle veut faire comme eux mais veut surtout faire et apprendre ce qu'elle veut et là, elle veut liiiiiire et écriiiiire. Elle veut lire ses histoires du soir toute seul. On va terminer l'année en travaillant les lettres et l'écriture. On verra l'an prochain.  Chaque chose en son temps et pour le moment, on profite des occasions pour se coller ;) POur le moment j'ai une enfant très heureuse.  C'est ce qui compte.

dimanche 12 janvier 2014

Des poules d'hiver

Vous aimeriez des poules mais vous hésitez. Faudra chauffer l'hiver?  Beaucoup de travail? Pire, je devrai les entrer à l'intérieur?

Non.  Il existe plusieurs variétés de poules qui vous permettraient d'avoir des poules sans devoir chauffer le poulailler.  L'hiver, je dirais que la majorité des races peuvent supporter le froid.  Le problème est de geler les crêtes et barbillons.  Cela ne va pas tuer les poules, mais on n'imagine la douleur.  Non?  On ne veut certainement pas ça.  Il y a des événements exceptionnels faisant que les poules (surtout les coqs) se gèlent les crêtes et barbillons,endroits les plus sensibles.  Les parties noircissent puis tombent.

Pour éviter ces désagréments, il existe des races dites plus tolérantes au froid.  Ce sont les races qui possèdent des crêtes de forme rosacée, de pois, de coussins ou noix (walnut).  Les variétés à crête (ou pompon) comme les Soyeuses ou les Polonaises peuvent très bien tolérer le froid aussi mais il faut prendre garde à ce que le ¨toupet¨ qui se mouille souvent lorsque la poule bois, ne gèle pas.

Dans les variétés ¨d'hiver¨ notons:

La Chantecler. Poule de race patrimoniale québécoise qui fut à la limite de l'extinction. Développée à Oka par le Frère Wilfrid , cette poule offrait aux fermiers de l'époque, une poule à double fonction: bonne pondeuse hivernale et excellente pour la viande.  La quasi absence de crête et de barbillon la rend tolérante au froid.  C'est une des races que nous avons à la ferme.  Elles sont dans la grange non chauffée.  Au plus froid de l'hiver (qui n'est pas encore terminé soit dit en passant) il a fait -20 dans le poulailler. Tout le monde se porte très bien. La Chantecler originale était ¨blanc de neige¨.  Deux autres variétés ont été développées: La Chantecler perdrix (qui aurait porter le nom Albertaine) et la Buff. Elle est admise au SOP en 1921.



L'améraucana, avec sa barbe, ses moustaches et sa crête en pois est parfaite pour les conditions hivernales.  En plus, elle vous pond de beaux oeufs bleus ;)  Elle vient en plusieurs coloris.  Ne reste qu'à trouver celui qui vous convient.





La Brahma est une des plus grosses variétés de poules et nous vient de l'Asie.  Avec sa crête en pois et ses pattes plumées, elle est bien équipée pour les grands froids en plus de bien pondre pendant l'hiver. Elle vient en plusieurs coloris.

Image prise ici:  http://bib.ge/chicken/open.php?id=349


Une poule peu commune ici, mais plus populaire chez les Canadiens anglais et les Américains puisqu'elle a été développé aux États-Unis par une dame, Nettie Metclaf.  La Buckeye fut inscrite à l'APA en 1904.  Fait étrange, elle ressemble beaucoup à la Chantecler au niveau du phénotype. Toutefois, la Buckeye a une crête en pois, la seule race américaine à en posséder une.


Une autre belle race américaine est la Dominique.  Peu commune au Québec, mais qui mériterait une plus grande place pour ses caractéristiques physiques qui la rendent endurante au froid.  Elle possède une crête en rose et vient avec un ¨pattern¨ de couleur que l'on appelle Barré (Grizzly).

La ¨Russian Orloff¨ nous vient de Russie après une apparition en Perse vers les années 1600. Elle possède un phénotype semblable aux type ¨game¨, allongé et très musculaire,  bien que pouvant ressembler à l'Améraucana avec sa barbe et ses moustaches. Elle possède une crête coussin tout comme la Chantecler. On la retrouve peu au Québec.


La Wyandotte reste une poule aimée de plusieurs que l'on retrouve dans bien des basses-cours.  Avec ses formats standards ou bantams et ses coloris variés, la Wyandotte sera une des races utilisées comme fondatrice de la poule Chantecler. Elle possède une crête rosacée, mais ses longs barbillons pourraient nécessiter l'application d'un corps gras (vaseline) lors des grands froids hivernaux si votre poulailler n'est pas chauffé.

Ce ne sont là que quelques races qui pourraient enjoliver votre poulailler d'hiver, sans nécessité le chauffage de ce dernier. D'autres races pourraient vous intéresser dont l'Icelandaise, la Barbus d'Anvers et certains croisement comme l'Easter Egger.  Toutefois, ces poules ont besoin d'un élément essentiel à leur survie.....l'eau.  Un poulailler non-chauffé amène donc cette contrainte.

Si l'électricité se rend à votre poulailler, sans le chauffer, vous pouvez y mettre un abreuvoir chauffant ou encore, une base chauffante facile à faire à la maison.  Une boîte de biscuit en métal à l'intérieure de laquelle vous fixerez une ampoule pourra assurer un chauffage minimale afin que l'eau dans l'abreuvoir (qui sera posé  par dessus) ne gèle pas.

L'autre option (et celle que j'aie utilisée une grande partie de l'hiver), c'est d'alterner les abreuvoirs. Je partais le matin avec un abreuvoir et j'échangeais celui du poulailler qui était gelé.  je ramenais le gelé à l'intérieur que je faisais décongeler et que j'allais remplacer le midi et ainsi de suite.  Je m'assurais aussi le soir venu, de mettre une bonne chaudière de neige dans le poulailler.  Le matin venu, les poules pouvaient au moins s'abreuver en mangeant de la neige, le temps que je vienne changer l'eau. Évidemment, cette option implique qu'il y ait quelqu'un à la maison toute la journée.

L'humidité reste aussi un danger pour les poules.  Elles peuvent supporter le froid, mais l'humidité est à proscrire.  Il faut donc assurer une ventilation adéquate et s'assurer que la matière utilisée comme litière reste sèche.

Bon hiver

Isabelle










samedi 11 janvier 2014

Restes or not to restes...là est la question?

Les restes.  Un casse-tête perpétuel.  Saviez-vous que plusieurs personnes détestent les restes?  Peut-être faites-vous partie de ces personnes qui se refusent d'en manger?  Bon, s'il ne vous en reste jamais, parfais, sinon, vous en faites quoi?  Vous les jetez? NOOOONNN!!!  Il y a tellement de façon de manger les restes.  J'avoue que manger plusieurs fois du même plat peut-être un peu...plate.  Pourquoi ne pas les revisiter? À l'occasion, un ¨tousqui¨ bien mélangé peut faire fureur...je vous le jure.  Rien de ¨présentable¨dans l'assiette...rien de haute-cuisine...pas de service aérien ou à la vertical...juste un....tout-mélangé.

La première fois que j'ai vu ça, c'était chez ma belle-mère.  Elle nous avait mis: restes de spaghettis, restant de ¨roastbeef et sauce brune, patates pilées, un peu de légumes et le tout réchauffé dans la même casserole.  Ouch!  J'avoue qu'une fois mon assiette devant moi, la seule chose qui m'ait faite manger le tout a été mon éducation.  Mes parents nous disaient toujours: ¨ailleurs tu ne fais pas la fine gueule, tu manges ce qu'il y a dans ton assiette sans rouspéter¨.  C'est ce que j'ai fait. Surprise, surprise.  C'était bon! Rien à voir avec un spag ou le roastbeef du dimanche.  Juste un nouveau goût et surtout une assiette qui n'avait l'air de rien.  Tout le monde a tout mangé.

Bon, je vous comprends, avant d'en arriver là, surtout si vous êtes de ceux qui ne mangez pas de restants, la marche est haute. Commençons par le début alors.  Comme le Canada est un gros gaspilleur de nourriture, voyons ce que l'on peut faire pour diminuer le gaspillage et utiliser les restes. La fondue chinoise.  Tout le monde a un reste du souper du samedi soir, devenu un classique des Québécois.

Version soupe

À la fin du repas, vous avez deux options.  Ou vous mettez tout ce qui reste de viandes, légumes et riz (ou patates) dans le caquelon et vous laisser sur le rond de la cuisinière (fermé là le rond) jusqu'au lendemain midi.  Le midi venu, vous ajoutez de l'eau (une nécessité si vous aviez du bouillon acheté car du sel, il y en a en bibitte la dedans), vous chauffez et vous mangez.  Vous pouvez y ajouter tout ce que vous avez sous la main si les restes n'étaient pas assez substantiels.  Ici, j'ai ajouté les champis et le riz.  Il ne restait plus de viande.  J'ai ouvert le frigo et j'ai ajouté un restant de légumes surgelés que ma fille avait décongelés pour une recette.  J'avais aussi un restant de nouilles en boucle et un restant de mijoté de boeuf asiatique.  Tout mis...tout.  J'ai ajouté de l'eau.  Plus de la moitié sans que le goût soit  n'en soit altéré.  Il restait un fond de bouteille de vin blanc...on se fait pas suer avec ça...on le met. Si votre bouillon est maison tant mieux.  Vous avez le contrôle dès le début sur la quantité de sel. L'autre option...bien vous faite tout le lendemain.  Sauf que là vous salissez des Ziplocs ou des contenants pour rien. On doit laver ou jeter. Ouach!!  En plus, à la fin d'un repas comme ça, on as-tu le goût de passer des heures à ramasser? Simplifiez-vous la vie.  Vous verrez, le résultat est étonnant.

Version sandwich

Bon, l'idée de manger le bouillon dès le lendemain ne vous titille pas les papilles? D'accord.  Le soir, procédez de la même façon.  On met tout dans le caquelon. Le lendemain, on réchauffe sur le rond, on enlève le tout avec une cuillère à trous lorsque c'est cuit.  On met la viande et les légumes sur un pain sous-marin, ou hot-dog, ou ordinaire, ce que vous avez finalement, à ce stade on cuisine les restes alors on prend ce que l'on a.  On met donc l'appareil sur le pain (ou dedans) et on place du fromage sur le dessus si on en a et celui que vous avez.  Le seul que j'hésiterais à mettre serait le bon fromage orange, mais si le goût vous en dit essayez-le.  On grille au four quelques minutes, s'il vous reste salade , tomates, piments forts etc, ne vous gênez pas.  Un reste des sauces de la veille?  Go! Le bouillon vous faite quoi avec?  Bien vous le congelez s't'affaire.  Il pourra vous faire une bonne base de soupe un jour où vous serez mal pris.  Mais de grâce, n'oubliez pas de l'allonger avec de l'eau...ou du vin.

Version salade

Vous connaissez la salade tiède de Josée Di Stasio? Non?  Ça manque à votre culture. Ici vous aurez l'originale.  Ma version est semblable, mais différente.  Même chose le soir de la fondue, on met tout dans le chaudron.  Le lendemain on réchauffe (ajoutez-y des oignons en rondelles si vous en avez hummm!!!).  Pendant ce temps on prépare notre salade.  Rien de compliqué.  Reste de Romaine, Iceberg ou Mesclun...ou tout mélangé.  Un peu d’échalote si vous en avez.  Une petite vinaigrette huile, vinaigre et une touche de moutarde de Dijon.  On mélange la vinaigrette avec la salade.  On met dans une assiette et on met par-dessus ce que l'on a fait chauffé. Un reste de vino?  Bien vous le buvez à ce stade.  Le bouillon?  On le congèle.

Voilà!

Bonne appétit

Isabelle