mercredi 15 février 2012

Mouvement real-food


Depuis quelques temps sur la blogosphère, on parle beaucoup de ¨real food¨, c'est-à-dire, préparer tous nos aliments maison (pain, yogourt, céréales, barres, biscuits etc.) et diminuer sur les sucres raffinés et artificiels. Personnellement, je ne suis pas contre. On peut de cette façon, contrôler le sucre, le gras et les additifs contenus dans la grande majorité de ces produits achetés en magasin. Toutefois, à force de lire sur le sujet (nutrition) je réalise que malgré mes efforts pour bien nourrir ma famille (voir à ce sujet le billet très intéressant de Musings of a housewife ) et utiliser les connaissances d'aujourd'hui pour en plus, améliorer la santé de ma tribu, il y a toujours quelque chose qui cloche. Par exemple, depuis mon accident de voiture, je souffre de maux de tête (ou plutôt de cou) régulièrement en plus d'avoir des problèmes de digestion. À force de lire, j'ai modifié mon alimentation et intégré beaucoup plus d'exercices dans mes journées. J'ai diminué beaucoup la viande et ajouter plus de légumineuses. Je pense que nous mangions déjà très bien, mais peut-être un peu trop carnivore. Mes problèmes de digestion sont en partie disparus. Plus de médication depuis déjà 4 semaines sans récidive. Toutefois, pour mes maux de tête, le mystère se poursuit. J'ai donc décidé depuis 1 semaine de couper le café. J'étais rendue à 1 café par matin et ensuite je prenais du thé...vert bien sûr. Pas vraiment de différence. J'ai donc regardé sur internet pour voir si prendre du thé au lieu du café faisait une différence. Là, les opinions se confrontent. Pas tant sur les propriétés et les teneurs en caféine (hé oui! même le thé en contient) des deux boissons ou sur la consommation quotidienne que l'on devrait en faire (idéalement 0), mais plutôt sur les bienfaits. Thé et café pourraient être responsables (en partie) de plusieurs types de cancer (colon, utérus, seins, etc, etc), mais semblent être bénéfiques pour combattre d'autres types de cancer (dans le cas du thé vert) ou maladies cardio-vasculaires. C'est à se demander si finalement, on doit faire un choix du type de maladies que l'on aimerait mieux avoir ou ne pas avoir. Chaque aliment est responsable de maladies et aide à en combattre d'autres. Même chose pour le lait, le chocolat, le vin, le beurre. Vous prenez du lait de soya. Pas de problème pensez-vous? Saviez-vous que la culture du soya est présentement responsable de la contamination des eaux au même titre que la culture du maïs?

Qu'est-ce que je choisis? Je choisis d'y aller avec ce que je suis capable de donner en temps et en argent. J'essaie de manger le moins d'aliments transformés possible et de préparer le plus de choses à partir d'aliments de bases plus naturels (hé oui! je prends du beurre au lieu de la margarine). Est-ce que ça veut dire que je n'achète plus d'aliments préparés? Non, je ne suis pas une sainte quand même. La perfection et moi on ne fait pas bon ménage. J'achète encore à l'occasion des biscuits, des craquelins et des boîtes de jus pour les lunchs, des croquettes et des frites, de la bologne (balooney et patates pilées ouch!!). Mais on ¨s'emmieute¨.

Je me suis aussi questionnée sur la variété des aliments que nous pouvons consommer aujourd'hui. Je me demande (et ce n'est rien de scientifique croyez-moi) si notre organisme ne s'est pas développé au fil des temps en fonction de l'environnement dans lequel on vit. Par exemple, est-ce que mon organisme ne préfère pas les aliments qui poussent chez nous naturellement ou plus facilement à ceux de d'autres environnements plus chauds ou plus arides? Je ne dis pas ici de ne plus manger d'oranges, mais j'essaie de cuisiner d'abord ce qui se trouve ici depuis des lustres. Une pomme au lieu d'un kiwi? Je ne sais pas, j'ai comme un petit ¨feeling¨ que mon corps préfère ça. Qu'en pensez-vous?

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