Histoire du Canada: Madeleine de Verchères

En histoire du Canada, nous sommes rendue au début du XVIII e siècle. En réalité, nous naviguons fin du 17ème début du 18ème. Nous entamons l'histoire de Madeleine de Verchères. Par le fait même, nous touchons celle de De la Pérade et Frontenac.

Notre lecture familiale est le livre l'Intrépide Magdelon de Jean Côté aux Éditions Québecor.



Pour les mamans, je suis à lire La passion de Magdelon de Paulette Laberge, qui touche la vie de l'héroïne à partir de son mariage avec le Seigneur De la Pérade. L'histoire est, je crois, très romancé, mais les faits sur la vie en Nouvelle-France, la géographie, et les personnages historiques, sont vrais et très intéressants. Ma fille de 12 (presque 13), bonne lectrice, le lit également et le trouve très intéressant. C'est un excellent complément d'histoire.

Abracadabra

En écoutant l'émission Le code Chastenay à Télé-Québec cette semaine, mes filles ont découvert ce site très intéressant Abracadabra. C'est un site éducatif, conçu par une équipe de l'Université Concordia et destiné à des enfants d'âge pré-scolaire/primaire du 1er cycle anglophones.

ABRACADABRA is a free, interactive web-based literacy program designed for early elementary school-aged students, their educators, teachers and parents. The Centre for the Study of Learning and Performance (CSLP) continues to develop ABRACADABRA in an effort to help battle the alarmingly high percentage of low ability readers in countries throughout the world.

Avec ce programme, l'enfant s'initie également aux différents type de textes (fantastiques, poétiques etc.) et peut travailler sur différentes habilités (lecture, écriture, compréhension etc.)

Ma fille de 10 ans a donc décidé d'aller jeter un coup d'oeil. Elle y a finalement passé près d'une heure à lire en anglais et prononcer les mots de l'histoire correctement. L'enfant suit l'histoire, il peut écouter la prononciation et lire seul. Pour une famille francophone avec l'anglais comme langue seconde, c'est un outil génial. Comme il est destiné à de jeunes enfants anglophones, des enfants plus âgés francophones (ou halophones) qui en sont quand même à un stade débutant, s'y retrouveront très facilement et pourront évoluer de façon très autonome. Pour la première fois, ma fille a choisi une histoire, elle lisait la page (très courtes), écoutait ensuite l'enregistrement, relisait de la bonne façon, puis, me traduisait la page oralement. J'ai réalisé qu'elle lisait très bien en anglais, qu'elle comprenait aussi beaucoup, mais qu'au moment de me parler en anglais, elle manque de vocabulaire et ne se fait pas confiance.

Le site propose aussi des jeux pour apprendre les lettres, les sons, de la compréhension de lecture, du vocabulaire etc. C'est un excellent site que je recommande fortement. Le seul petit ¨hic¨, il ni a pas beaucoup d'histoires. L'enfant a donc rapidement fait le tour. Peut-être l'équipe a-t-elle prévue en ajouter graduellement. La version francophone est à venir.

Nunavut

Aujourd'hui les filles ont présenté leur travail sur le Nunavut. Je vous mets leur fiche-résumé inspirée (pour ne pas dire copiée) sur celle du blogue ¨Le bonheur en famille¨. J'aimais beaucoup les fiches-pays de Vic, alors j'ai fait la même pour les filles. Cette fiche devait servir uniquement pour notre apprentissage. Avec les derniers événements, le temps nous a manqué pour faire un support intéressant à la présentation. J'ai donc offert aux enfants, une copie de mon travail. J'espère que Vic n'y verra pas d'inconvénients....;-)) Comme mes talents en mise en page sont plutôt...basiques, j'ai opté pour quelque chose de plus jolie esthétiquement.

Donc je vous offre la feuille résumé ici en version Publisher. Si vous voulez modifier, ne vous gênez pas.

Vous avez dans le message précédent, le vidéo sur la cueillette de moules.

Vous avez ici le vidéo sur la pêche et la méthode qu'ils utilisent encore aujourd'hui pour transporter la nourriture destinée à la consommation.

Puis un vidéo sur les chants de gorges. Toujours intéressants. Regardez bien la fin, il y a une petite surprise...;-)))

En espérant que ça vous donne quelques informations intéressantes. Bien sûr, il y a eu la présentation et la recherche pour compléter la feuille-résumée. Juste avec cette feuille, vous aurez quelques pistes, mais la recherche s'impose.

Nunavut

Notre prochaine présentation aura lieu (nous l'espérons) vendredi. Notre prochain voyage se passe au Canada où chaque famille présente une province. Ici, pour faire suite à ma grande qui est présentement à Puvirnituq, nous présenterons le Nunavut, dernière province à entrer dans la confédération. Comme nous avons un plat traditionnel à apporter, j'ai demandé à une amie qui a travaillé dans le Nunavik (le Nord du Québec) de me faire des suggestions. Bon Nunavut et Nunavik sont deux régions différentes, mais j'ai pensé que les repas pourraient quand même se ressembler un peu. Elle m'a proposé ce site qui offre plusieurs plats traditionnels ou légèrement modifiés Inuit cultural online ressources.

Elle m'a aussi proposé ce lien sur la cueillette des moules, mollusque très apprécié par les Inuits. Stupéfiant...

Aventures Kangiqsujuaq

Enjoy!!!

Nouvel oiseau...suite

Bon finalement, l'oiseau aperçu dans la mangeoire, n'est pas un roitelet (je le trouvais petit sur la photo). Le roitelet est plus orangé, celui que j'ai vu était plus rouge. Ma belle-soeur pensait à un roselin...non plus...c'est finalement un sizerin flammé. J'ai réussi à le prendre en photo. Malheureusement, je n'ai pas le mâle qui était magnifique. Nous ferons donc aujourd'hui, une petite recherche sur le sizerin. La photo n'est pas très bonne, mais vous permettra quand même de remarquer les détails.

Le deuil

Grand-papa Marcel est décédé la semaine dernière. Mes filles ont donc été confronté à la mort pour une première fois. Ho! Bien sûr, il y a eu la mort de leur chat de toujours. Puis la venue de d'autres chats. Pareils, mais différents. Mais on ne remplace pas un grand-papa taquin, un grand-papa attentif. On se rappèle, on apprend, on copie. Puis la mort joue un rôle pour les vivants, ceux qui restent. Comme le disait mon conjoint, elle enlève les cataractes qui s'accumulent au fil des ans à cause des habitudes et du confort. La mort remet les choses en perspective. On pleur, on a mal, on se tient droite par respect, pour faire honneur, par fierté, puis on ne peut plus. Ça nous rappèle aussi que la vie c'est ça: naître, grandir, vieillir et mourir. Tranquillement, je deviens l'AINÉE. Plus l'ainée de famille au sens, première née, mais plutôt au sens SAGE. Celle qui transmettra les connaissances, vers qui les petits se tourneront lorsqu'ils auront des questions sur la vie....sur la mort. On dit passer le flambeau. C'est ce que mon père a fait la semaine dernière...passer le flambeau.Lorsque l'on a 6 ans, 10 ans ou 12 ans, la vie nous semble encore très longue et injuste. Lorsque l'on en a 40, la vie nous semble passer en accélérer et on voudrait tellement qu'elle ralentisse. Avec son départ, je réalise aujourd'hui que ce n'est pas la mort qui me fait peur, mais plutôt la douleur. Ne pas vouloir souffrir. C'est légitime non? Je me suis réconciliée avec le processus funéraire. J'en avais peur, je le trouve maintenant nécessaire. J'ai vu mes filles refuser, puis s'interroger, être curieuse et vouloir toucher, puis accepter. Ho! non. Pas complètement bien sûr. Si on ne porte plus notre deuil aujourd'hui, la tradition d'être un an en deuil a quand même un minimum de signification. La prochaine année aura ses joies et ses peines et les prochaines fêtes auront leur lots de tristesses, mais seront nécessaires au processus de guérison de notre peine. Il nous a transmis beaucoup plus que ce qu'il pouvait probablement l'imaginer. Il a été un grand rassembleur et sa peur était qu'avec son départ, tous abandonnent leurs rôles familiaux, que la famille s'éteigne. Mais déjà, on sent un désir d'être assemble. Il faut croire que les liens sont plus forts que tout.

Merci pour tout cher père. Tu as été ma fondation, mon pilier, ma conscience, mon miroir pendant bien des années. Maintenant, à moi de prendre la relève.

Réflexion de papa

J’ai 6 ans et ...

Entre les milliers de questions que je pose et les centaines de réponses que je reçois, il y a ce silence, cet espace qu’on me laisse combler. Je dois donc m’inventer des réponses. Et comme je suis créative et perspicace, mon imagination se nourrit d’une réalité qui souvent, dépasse mon imagination! Pour bien réfléchir, je dois chanter et bouger. Des fois, mon papa perd patience mais un sourire et une pause de 15 secondes viennent souvent à bout de son impatience. Il est drôle mon père. Je pense qu’il pense tout savoir. Pire, il voudrait qu’on pense qu’il pense tout savoir! Au lieu de s’inventer des certitudes, il devrait faire comme moi et s’inventer de nouvelles questions! C’est bien plus drôle… Et il devrait chanter... comme moi.

Nouvel oiseau

Nous avons remarqué un nouvel oiseau dans la mangeoire. En fait, peut-être est-il un habitué, mais nous venons de l'apercevoir. Il s'agit du roitelet. Nous ne savons pas encore s'il s'agit du roitelet à couronne doré ou à couronne rubis. Il va très vite et ne reste pas longtemps au même endroit. Mais nous avons quand même eu le temps d'entrevoir sa petite tache rouge sur le dessus de la tête. Donc nous savons que c'est le mâle.

Après avoir trouvé l'oiseau dans notre livre, je demande aux filles d'aller revoir les mangeoires, peut-être serait-il de retour.
Ma fille de 10 ans:¨Il est sûrement pas là avec la tempête!!!¨
Ma fille de 6 ans:¨ Justement, peut-être qu'il sort juste pendant la tempête!!

Implacable n'est-ce pas?

Photo prise ici

Photo prise ici

Petite semaine d'histoire.

Bien que nous soyons en semaine de relâche (en fait, plus ma grande que nous), nous ferons quand même un peu d'école et surtout, de l'histoire. Nous poursuivrons donc la vie en Nouvelle-France entre 1660 et 1745. Nous lirons un livre sur la vie de Jean-Talon avec quelques questions tirées du livre ¨Au temps de Jean Talon¨aux éditions du Trécarré. Il y aura également lecture de la vie de Madeleine de Verchères et un autre sur la vie d'Étienne Boulé, premier colon en Nouvelle-France. Ce sont de petits livres d'une centaine de pages qui se lisent bien. Le seul défaut, je trouve que le texte est un peu lourd pour des enfants. Même moi, à l'ocasion, j'ai de la difficulté à suivre le fil tellement c'est un peu complexe...je croirais lire du Proust hi!hi!hi! C'est l'impression de la lecture du premier livre dont je parlais la semaine dernière sur Laviolette. Donc, beaucoup de lecture au programme. J'ai toutefois réservé plusieurs livres à la bibliothèque et je vous tiendrai au courant si je trouve des livres intéressants sur le sujet. Nous cheminons donc tranquillmenet vers la bataille des Plaines.

Nous en profiterons aussi pour finaliser les bagages de ma grande qui part pour Purvinituq. Quelle chance elle a. Puis nous travaillerons sur notre dossier Nunavut pour la prochaine rencontre sur les pays de notre groupe d'école-maison. Le prochain pays...le Canada. Nous avons aussi notre dossier sur la christianisme à terminer. Docn beaucoup de pain sur la planche.

Bonne semaine.

Maths Lyons

Aujourd'hui, j'ai pris un nouveau virage mathématique. J'ai débuté (ou devrais-je dire re-débuter) les maths avec les Frères Lyons. J'ai commencé le volume 1 au chapitre 5. Pour elle, les formes et les comparaisons sont acquises et bien comprises. J'ai donc suivi le conseil de Robert Lyons de débuter au chapitre 5 car je ne peux pas dire que les maths pour elle ce soit facile, mais pas de grandes difficultés non plus.

Quelle belle approche des mathématiques, les Frères Lyons nous offrent. Vous auriez dû voir les yeux de ma cocotte lorsque je lui ai dit qu'elle avait trouvé la solution que des mathématiciens avaient trouvé plusieurs siècles avant elle. Comme elle avait déjà vu l'égalité et le symbole avant, peut-être le résultat était légèrement biaisé, mais j'ai utilisé des crayons au lieu des bâtonnets, je pense l'avoir quand même confondu un peu...;-))

L'exercice consistait à amener l'enfant à trouver par lui-même, la bonne façon de mettre les bâtonnets afin d'illustrer l'égalité. On débute donc avec un certain nombre de jetons à gauche et un autre différent à droite. Puis, on demande à l'enfant de trouver une façon d'illustrer, avec les bâtonnets, qu'il y a plus de jetons à gauche qu'à droite (supposons). On peu suggérer qu'il mette plus d'espace entre les bâtons où le nombre est plus grand et moins où le nombre est moins grand ( donc l'introduction aux symboles plus petit et plus grand). Après, on fait quelques exercices (5-6 rarement plus) afin de vérifier la compréhension. Je change le nombre de jetons et elle place les crayons (ou bâtonnets) de la bonne façon. Puis, le dernier numéro..roulement de tambour....je place le même nombre de jetons de part et d'autre.....elle a à peine réfléchi et a placé les crayons avec le même espace de chaque côtés (donc le symbole =)...TADADA!!!!

On débute la notion d'algèbre avec cette méthode demain...les XY et Z au lieu des espaces vides...grosse logique. Je compte bien faire les exercices avec ma grande de 5ième année aussi...

Notre semaine

Les deux dernières semaines furent très chamboulées. Nous avions des amis de France à la maison: Ma copine et son garçon de 3 ans. Ma fille de 2 ans a donc eu un copain de jeux et était loin de s'en plaindre. Nos journées se sont donc passé en jeux extérieurs (patin et glissades) afin que le petit (Québécois en passant) s'imprègne de son pays natal. Nous profitions des dodos d'après-midi pour faire un peu de travail, mais TRÈÈÈÈS peu.

Cette semaine, on se remet dans le bain et ce n'est vraiment pas facile. Les filles sont encore en mode jeux et flâneries. Pour le moment, nous poursuivons lecture et résumé pour ma 6 ans. Elle évolue très bien dans cette matière et j'en profite un peu. En mathématiques, c'est plus difficile alors, je continue à travailler les chiffres de 10 à 20 (hé oui! on travaille encore ça, car elle ne les connait pas encore).

Aujourd'hui, nous avons fait une journée histoire du Québec. Nous utilisons En temps et Lieux. Nous avons terminé les fascicules2 et 3 du 2ième cycle aujourd'hui. J'avais déjà mentionné que je faisais un retour en arrière afin de bien situer sur une ligne du temps, la chronologie des événements. Ce n'est pas toujours évident lorsque l'on travaille l'histoire du monde, de passer de la Rome Antique à la fondation de Trois-Rivières.

Nous lisons en même temps, les livres de la collection¨ Cher Journal¨ que les filles adorent. Mais j'utiliserai cette semaine, des petits livres de la collection ¨Récit historique¨ des Éditions Québécor. Le premier sur la liste sera ¨Guy De La Violette: fondateur de Trois-Rivières¨. Il existe plusieurs autres titres très intéressants en complément de matière.

Voici une idée cadeau que vous pouvez m'offrir pour Noël! Vous le voulez pour Noël ? Je lui offre! http://www.renaud-bray.com/Livres_Produit.aspx?id=205553&utm_campaign=partage-réseaux-sociaux&utm_medium=réseaux-sociaux&utm_source=facebook-share http://www.renaud-bray.com/ImagesEditeurs/PG/205/205553-gf.jpg L'incessante guérilla iroquoise empêchait la Nouvelle-France de prospérer. Le commerce des fourrures, l'unique source de revenus de la colonie, était en danger.À l'époque de Champlain, Trois-Rivières était un secteur névralgique. Les Indiens y apportaient le produit de leurs chasses pour le troc. Le gouverneur décida donc de protéger les routes de la traite en érigeant un fort à cet endroit stratégique.Le 1er juillet 1634, le jeune Guy de La Violette, officier militaire au service de la Compagnie des Cent-Associés, quitta Québec avec une dizaine d'ouvriers, dont les pères Brébeuf et Daniel ainsi que l'explorateur Jean Nicolet, pour se rendre à Trois-Rivières. Il toucha la terre ferme de la Pointe-du-Platon quatre jours plus tard.Durant plus de soixante ans, l'avant-poste fortifié construit par La Violette fut le lieu de prédilection des chasseurs et des trappeurs qui se livraient au commerce lucratif de la traite des fourrures. Pourquoi le voulez-vous pour Noël ? Résumé

L'incessante guérilla iroquoise empêchait la Nouvelle-France de prospérer. Le commerce des fourrures, l'unique source de revenus de la colonie, était en danger. À l'époque de Champlain, Trois-Rivières était un secteur névralgique. Les Indiens y apportaient le produit de leurs chasses pour le troc. Le gouverneur décida donc de protéger les routes de la traite en érigeant un fort à cet endroit stratégique. Le 1er juillet 1634, le jeune Guy de La Violette, officier militaire au service de la Compagnie des Cent-Associés, quitta Québec avec une dizaine d'ouvriers, dont les pères Brébeuf et Daniel ainsi que l'explorateur Jean Nicolet, pour se rendre à Trois-Rivières. Il toucha la terre ferme de la Pointe-du-Platon quatre jours plus tard. Durant plus de soixante ans, l'avant-poste fortifié construit par La Violette fut le lieu de prédilection des chasseurs et des trappeurs qui se livraient au commerce lucratif de la traite des fourrures.